jeudi 20 février 2014

Blog RH: Infos, Actualités, Librairie, conseils ...: Pas d’emploi, pas d’expérience : comment lever les...

Blog RH: Infos, Actualités, Librairie, conseils ...: Pas d’emploi, pas d’expérience : comment lever les...: Deloitte France a publié son baromètre annuel sur  l’humeur des jeunes diplômés  des universités et des écoles. Bien évidemment, les élé...

lundi 5 août 2013

JAMAIS PERDUES, VOS COTISATIONS CNSS!

  • LA CAISSE VA REMBOURSER LES ASSURÉS N’AYANT PAS BOUCLÉ LES 3.240 JOURS

  • EN PRINCIPE, LA MESURE CONCERNE 42.500 CAS PAR AN


JUSTICE pour les salariés n’ayant pas atteint le nombre minimum de jours de cotisations à la CNSS. Le Conseil de gouvernement, réuni mardi 28 mai, a adopté le projet de loi amendant le régime de sécurité sociale. Une disposition qui permettra aux salariés totalisant moins de 3.240 jours de cotisations à la CNSS de récupérer leurs versements, majorés du taux de rendement du fonds des réserves de la Caisse. Dans le schéma précédent, plusieurs milliers de personnes perdaient leurs cotisations faute d’avoir atteint le nombre minimal de jours de cotisations ouvrant droit à une pension. Sur les 60.000 assurés qui atteignent l’âge de la retraite chaque année, 70% ne bénéficieront pas d’une retraite. Soit 42.500 personnes, dont une bonne partie s’installe à son propre compte ou émigre. C’est la population des «dormants» ou des inactifs. Mais bon nombre se retrouvent parfois dépourvues des moyens de subsistance. Or, ces personnes peuvent avoir besoin de l’équivalent d’une seule année de cotisations pour prétendre à une pension. Mais à mesure qu’elles avancent dans l’âge ou pour des raisons économiques, elles trouvent de grosses difficultés pour retourner sur le marché du travail et continuer à préparer leur retraite.

Selon Omar Souabni, chef de la Direction études et communication à la CNSS, plusieurs raisons expliquent cette situation: «Certains salariés ont eu des carrières entrecoupées de périodes de chômage. D’où des cotisations irrégulières, mais le phénomène le plus significatif dans cette situation reste l’évasion sociale». Plusieurs employeurs sous-déclarent leurs salariés ou, pis encore, prélèvent l’équivalent des cotisations sans jamais les verser ni même inscrire leur personnel à la CNSS. L’évasion sociale est favorisée par l’indulgence de l’arsenal juridique dont les sanctions ne sont pas suffisamment dissuasives. Le dispositif réglementaire prévoit déjà l’imprescriptibilité des droits sociaux mais doit être revu de manière à alourdir les sanctions contre le phénomène des sous-déclarations.

Pour rectifier cette situation, plusieurs schémas étaient discutés tels que le versement d’une pension proportionnelle. Ce scénario n’a pas été retenu vu qu’il risque de mettre en péril la pérennité du système de retraite CNSS. De plus, la proportionnelle aurait induit un allongement de la durée de cotisation. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a opté pour le remboursement des salariés qui n’ont pas atteint le seuil minimal. Le projet de réforme de la loi relative à la sécurité sociale prévoit une période transitoire pour «liquider» le stock des pensionnés. Ainsi, toute personne ayant atteint l’âge de retraite dispose d’un délai de 5 ans pour effectuer une demande de remboursement du capital. Le délai commence à courir à partir de l’âge de la retraite. Mais pour des raisons d’équité, il s’applique également aux personnes âgées de 60 ans depuis 2000. La disposition concerne donc toute personne âgée d’au plus 73 ans. Les cotisants âgés de 74 et plus ne sont pas éligibles car cela suppose qu’ils ont atteint les 60 ans avant 2000. Dans tous les cas, le non-respect du délai de 5 ans entraîne la prescription du droit au remboursement. Pour les cotisants qui partiront à la retraite à compter de 2014, le projet propose un délai de 2 ans pour effectuer leur demande avant la prescription.



Les ayants droit éligibles au remboursement


DANS le cas des assurés décédés, les ayants droit peuvent bénéficier d’un remboursement dans les mêmes conditions qu’une pension de survivant. Le conjoint bénéficie de 50% des cotisations. En cas de présence d’une coépouse, la prestation est attribuée à raison de 25% pour chaque conjoint. Quant aux enfants, ils ont droit à 25% sans conditions jusqu’à 16 ans. Les descendants âgés d’au plus 21 ans doivent présenter une attestation scolaire. La limite d’âge ne s’applique pas aux enfants handicapés.


Source: L’Économiste
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samedi 25 mai 2013

Emploi au Maroc : les profils les plus demandés

 
Des classiques aux métiers nouveaux, le marché est diversifié en termes de profils. Zoom sur les métiers les plus en vue.

 

Commercial : le marché toujours demandeur
Technico-commerciaux, prospecteurs, chargés d’affaires ou de clientèle, chef de produit ou tout simplement directeur commercial. La demande émane de tous les secteurs et porte sur tous les postes. Dans l’ensemble, cette fonction reste en tête en matière de recrutement. Ce sont des profils qui figurent parmi les plus demandés. Les candidats recherchés doivent être titulaires d’au moins un bac +2 ou plus. Cela dépend bien entendu des postes. Ils doivent également  bénéficier d’une expérience de plus de deux ans.

Technologies de l’information et de la communication : un large éventail de profils
En tête des entreprises utilisatrices viennent les banques, les multinationales et les PME. Elles ont toutes besoin d’informatique et donc de personnes compétentes dans ce domaine : administratifs, ingénieurs, techniciens. Il faut dire que dans cette vaste catégorie d’entreprises, on trouve aussi les cabinets d’études techniques, les organismes de recherche, les administrations... Et là, il convient de souligner qu’Internet est aussi un gros créateur d’emplois à surveiller. Aujourd’hui, la réalité du marché de l’emploi le confirme, le secteur recrute beaucoup de profils, surtout des webmastres et des infographistes.
Reste que, pour se développer et intégrer de plus en plus de fonctions sur leurs sites, les entreprises ont besoin de développeurs et de spécialistes en télécoms…
A surveiller également la télévision, qui, devenant interactive, fera appel à des systèmes informatiques pour fonctionner, et donc à des informaticiens et à des spécialistes des télécommunications pour les mettre au point.

Ressources humaines : la fonction s’est bonifiée
L’importance grandissante de cette fonction résulte des mutations de l’environnement institutionnel qui a poussé les entreprises à se conformer à des règles plus strictes en matière sociale. Elles veulent des profils qui maîtrisent la législation du travail et capables d’accompagner le changement...
Logistique et achat : les BAC + 2 ont leur chance
Les secteurs les plus demandeurs sont la distribution et l’industrie. Un DUT en gestion logistique et transport ou un BTS transport suffisent pour le statut d’assistant, mais quelques années d’expérience sont nécessaires avant d’accéder au poste de responsable. Une direction de la logistique est généralement confiée aux titulaires d’un diplôme bac + 5 : école d’ingénieurs, DESS logistique ou mastère. L’utilisation des outils informatiques est devenue courante et indispensable.
Responsable production, maintenance : tout pour les ingénieurs
Agriculture, BTP et textile sont parmi les secteurs qui recrutent des ingénieurs pour la maintenance et la production. Ce sont des personnes qui ont d’ailleurs une forte capacité d’adaptation.
Environnement : les métiers surfent sur les préoccupations écologiques
Responsable environnement, juriste en droit de l’environnement, responsable hygiène et propreté, conseiller en développement durable, responsable d’exploitation de sites de traitement, gestion de projet d’assainissement..., les métiers liés à l’environnement sont très variés. Ils se développent dans la foulée des différentes problématiques liées à la protection et gestion des ressources naturelles, à la prévention et au traitement des pollutions et des risques, à l’aménagement et au cadre de vie... Généralement, ce sont les filières d’ingénierie qui mènent à ces métiers (ingénieur généraliste ou spécialité environnement). Ce sont des métiers qui demandent des connaissances techniques du secteur d’activité considéré, des connaissances spécifiques en hygiène, sécurité, environnement et législation.


Source : LA VIE ECO 

mercredi 22 mai 2013

Les recruteurs pistent les candidats sur Facebook





Aujourd’hui les recruteurs  utilisent Facebook pour publier des annonces d’emploi et même de sélectionner les candidats potentiels sachant que jusqu’à présent il n’a pas encore développé une partie dédiée pour le recrutement.

Est-ce que Facebook peut devenir le roi du recrutement social dans le futur ?

Facebook est crée en tant qu’un réseau social, lieu de rencontre virtuel destiné aux loisirs et aux contacts entre amis, proche, famille, … etc

Une majorité d’internautes membres du réseau social « Facebook » expose désormais des informations personnelles sur la toile. Parmi les plus fréquentes, mises en ligne par plus d’un internaute sur deux : date de naissance, nom de famille, adresse électronique personnelle, photographies de soi (voire de ses proches pour quatre internautes sur dix) et passions ou intérêts personnels. D’autres sujet plus intimes et donc plus sensibles sont également «  partagés » par un quart environ des internautes : adresses postale, identité du conjoint et/ou de son employeur, orientation sexuelle. Au final, seules deux informations testées s’avèrent publicisées par moins d’un cinquième des répondants : religion et orientation politique.


Aujourd’hui, et dans le cadre du processus recrutement, les recruteurs visitent le profil d’un candidat potentiel sur le réseau social afin de sélectionner le meilleur.


Plus étonnant encore et selon une étude qui a été faite, plus de 50% des recruteurs ont rejeté un candidat en fonction du contenu trouvé sur le profil du réseau social.

les employeurs créent aussi un compte et une page sur Facebook et tentent le pari en y postant des annonces pour des secteurs et des qualifications variés ou de créer des applications pour l’emploi comme mypropage, Skillpages, BeKnown from Monster, …. etc

Ces applications permettent de créer un profil professionnel sur Facebook ainsi donne la possibilité aux internautes d’importer l’ensemble de leurs contacts personnels sur viadeo, Linkedln ou autres,  avec ces applications , toutes les informations de votre compte Facebook personnel resteront invisibles de votre univers professionnel. Ainsi aucune crainte que vos photos de soirée ou de vos dernières vacances n’impactent votre carrière.

Si Vous avez été recruté via un réseau social ? Vous désirez réagir ? N'hésitez pas à poster un commentaire !!

B.Hind

lundi 6 mai 2013

Allô ? Non mais allô quoi ? Ton employeur a commis un manquement grave à votre égard et vous ne savez pas quoi faire? Allô ? Allô ?!

 


Votre patron a commis un manquement grave à votre égard et vous avez des preuves tangibles de ce vous avancez ?
Rassurez vous le code du travail marocain comme il a lié la notion de faute grave au salarié, a lié la même notion à l’employeur ou son représentant.
Dans ce cas là vous pouvez mettre fin au contrat du travail sans préavis ainsi vous avez la possibilité de saisir le tribunal pour demander la réparation des préjudices subis.

Selon l’article 40 du code du travail, je vous cite ci-dessous les fautes graves commises par l’employeur, le chef de l’entreprise ou de l’établissement à l’encontre du salarié:
  • L’insulte grave;
  • La pratique de toute forme de violence ou d’agression dirigée contre le salarié;
  • Le harcèlement sexuel;
  • L’incitation à la débauche.

Est assimilé à un licenciement abusif, le fait pour le salarié de quitter son travail en raisons de l’une des fautes énumérées au présent article, lorsqu’il est établi que l’employeur a commis l’une de ces fautes.

D’autres fautes graves qui ne sont pas citées dans l’article 40, à savoir :
  • la non déclaration des salaries à la CNSS ou à l’assurance pour accident du travail, etc.
  • la négligence des mesures de sécurité et d’hygiene pour proteger la sante des salaries,


B.Hind

vendredi 3 mai 2013

La démission: Procédure à suivre

La démission est l’expression de la volonté unilatérale du salarié de quitter l’entreprise pour diverses raisons sous réserve de l’accomplissement d’une période de préavis.

Le code du travail a introduit une innovation de taille en matière de démission dans son article 34.
En effet, en vertu de cet article la démission doit comporter la signature du salarié légalisée par l’autorité compétente.
Ainsi, l’obligation de légalisation de la signature du salarié implique nécessairement la rédaction par écrit de la démission qui ne peut, par conséquent, être verbale.

Cette prescription de l’article 34 va permettre d’éviter la pratique fâcheuse consistant à recueillir la démission du salarié lors de l’embauche.

A retenir:


- On démissione jamais verbalement, ni par mail.
-La lettre de démission doit être écrite, datée et légalisée par l'autorité compétente.
-Il ne faut pas indiquer le motif de départ par écrit par contre il est possible de le communiquer à votre responsable hiérarchique verbalement ( sachant que vous n'êtes pas obligé à lui communiquer).


B.Hind

Le travail temporaire

Le code du travail a accordé une attention particulière à ce type de travail rendu nécessaire par les impératifs et les contingences économiques mais auquel le recours doit être restreint afin d’en éviter un usage abusif et de porter atteinte à la stabilité de l’emploi

Les cas de recours au travail temporaire par les entreprises :

Le recours au travail temporaire est limité uniquement à l’accomplissement de travaux non permanents appelés « tâches » et dans les seuls cas prévus par l’article 496 après consultation des représentants des salariés à l’entreprise.

Il est possible de faire appel aux travailleurs temporaires en cas de :

  • Remplacement d’un salarié par un autre en cas d’absence ou en cas de suspension du contrat de travail, à condition que ladite suspension ne soit pas provoquée par la grève ;
  • Accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ;
  • Travaux saisonniers ;
  • Travaux pour lesquels il est de coutume de ne pas conclure de contrat de travail à durée indéterminée en raison de la nature du travail.


En revanche, il est interdit d’embaucher des travailleurs temporaires :

  • Pour effectuer des travaux comportant des risques particuliers ;
  • A la suite du licenciement de tout ou partie des salariés de l’entreprise pour des motifs économiques ;
  • Pour remplacer des salariés ayant suspendu leur contrat de travail pour grève.



B.Hind